Lacube par ci, Lacube par là … dans le coin* on en entend parler .
Le Coin * : Ariège, au bout à droite sur une place de village nommé les Cabannes.
Mais c’est qui Lacube ? … on va d’ailleurs l’employer au pluriel …
Eleveurs … Restaurateurs … Guides de Montagne … Business Men … Fils de … Père de … Ambassadeurs peut être ?
Un peu tout à la fois en commençant par l’ élevage quand même, mais défrayer la chronique ça leur arrive aussi … même le Clown serait jaloux d’ eux … Mac’ Arel !
Une affaire de famille rondement menée par des gars du terrain, de père en fils et que rien n’arrête.
Quand tu t’appelles Lacube, tu portes aussi le béret.
Il y a deux ans quand j’ officiais dans mon restaurant , j’avais eu le plaisir de cuisiner pour la famille à l’occasion de l’anniversaire de « Papa Lacube » … chez qui je suis revenue à mon tour, il y a quelques jours … Un accueil sans chichi, des murs qu’on a poussés vu l’affluence des amateurs de produits carnés … peut être aussi par curiosité car tout est pensé, un joli marketing de montagnards …
Je sais pas Vous, mais quand je vais au restaurant je me régale de lire La Carte … et là c’est un roman ! on te raconte tout : l’histoire familiale, la démarche locale, la priorité donnée aux éleveurs, limonadiers, confituriers, maraichers, brasseurs, viticulteurs …
Chez Lacube on a même fait le choix de proposer un Vin du coin spécialement travaillé pour La Maison ( Syrah-Merlot) bien rond, bien bon « La Belle Histoire » sorti du chai de Thomas Piquemal des Coteaux d’Engravies … Si tu le bois au resto, tu peux même le ramener chez toi car La Maison Lacube, c’est aussi une boutique qui propose un joli marché post digestion de la région ( et du fameux vin ) « pas folle la guêpe » … le parcours est presque tracé comme dans une autre enseigne de têtes blondes … à la différence prêt que tout est élaboré dans la région .
Un savant mélange de patois et de teasing, tout pour te faire sourire, t’attirer dans les abîmes gourmands et des souvenirs d’enfants.
Nous avons opté pour le Menu Estafignous ( t’en veux du patois vendeur ? … fallait juste y penser et ils l’ont fait ) … mais on aurait très bien pu aussi se propulser le vendredi soir dans l’étable pour s’installer sur des bottes de paille et dévorer des Burgers … Mac’Arel …
Pour l’apéro, j’ai découvert un pastis à la gentiane élaboré à Campan, dans les Hautes Pyrénées … perfect , tout comme le jus de pomme choisi par Paloma , 8 ans d’âge, pas le jus … notre fillette … qui a posé un regard inquisiteur sur sa couleur … « et oui ma chérie … le jus de pomme, le vrai n’est pas forcément clair comme de l’eau de roche … »
Pour les bambins, il y a un menu vachement ( oh la blagueeee ), donc … un menu vaaaach’ment sympa avec un Burger à faire pâlir un papa tant il est copieux et savoureux …
j’ai pris l’option Carpaccio / Ail des Ours / Brebis puis une belle pièce de bœuf juste pour asseoir l’apport protéiné … on sait jamais … avec tous ces jus que je réalise à l’extracteur , il ne faudrait pas que je me transforme en … belle plante … 😅 , et puis comme la période des myrtilles bat son plein, j’ai goûté un dessert sablé et moelleux à la fois, garni de ces merveilleuses baies, cueillies il y a peu dans une autre vallée ariégeoise .
J’aurais pu choisir le Millas de Jojo, que j ‘affectionnais tant dans mon restaurant, mais j’ étais curieuse du savoir faire pâtissier de la Maison … validé !
Un bon « Coup de Kif de la Muerte » comme on dit chez Miam et Glou .
Une ode aux terriens, des gens biens, des valeurs, du labeur et de la bonne humeur … une belle recette … La Recette de La Belle Histoire.
Et la transhumance un véritable régal pour les mollets, les yeux et les papilles sans oublier les oreilles 🙂
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